Le tunnel aux pigeons
John Le Carré
Traduit de l’anglais par Isabelle Perrin
Nul bavardage ni aveux intimes dans les Mémoires du maître de l'espionnage, mais le récit des rencontres ayant nourri ses romans.
Depuis
ses années de service dans le renseignement britannique pendant la Guerre
froide jusqu'à une carrière d'écrivain qui l'emmena du Cambodge en guerre à
Beyrouth après l'invasion israélienne de 1982, en passant par la Russie avant
et après la chute du mur de Berlin, John le Carré s'est toujours placé au cœur
de notre histoire contemporaine. Dans ce livre de mémoires inédits, il relate
d'une plume aussi incisive que drolatique et avec la subtilité morale qui
caractérise ses romans les événements dont il fut le témoin. Qu'il décrive le
perroquet d'un hôtel de Beyrouth imitant à la perfection le crépitement des
mitraillettes ou les premières notes de la Cinquième de Beethoven, sa découverte
des charniers du génocide rwandais, son réveillon du Nouvel An 1982 avec Yasser
Arafat, la sagesse du génial physicien Andreï Sakharov, sa rencontre avec deux
anciens chefs du KGB ou avec l'humanitaire française qui lui inspira l'héroïne
de La Constance du jardinier, son regard est souvent caustique, toujours
pénétrant. Mais surtout John le Carré nous dévoile son parcours d'écrivain sur
plus de six décennies et sa quête infatigable de l'étincelle humaine qui a
insufflé tant de vie et de cœur à ses personnages de fiction.
« Ce n'est pas l'espionnage qui m'a initié au
secret. La tromperie et l'esquive avaient été les armes indispensables de mon
enfance. A l'adolescence, nous sommes tous plus ou moins des espions, et moi
j'étais déjà surentraîné. Quand le monde du secret vint me chercher, j'eus
l'impression de revenir chez moi. »
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