lundi 16 janvier 2017

La sonate à Bridgetower



La sonate à Bridgetower

Par Emmanuel Dongala



Actes Sud, rentrée hiver 2017

 


La vie d’un virtuose du violon.

En 1789 débarque à Paris, accompagné de son père, le violoniste prodige George Bridgewater, 9 ans. Fils d'un Noir de la Barbade et d'une Polonaise, élève de Haydn, le garçon démarre une carrière qui se poursuivra en Angleterre et le fera devenir ami avec Beethoven, qui lui écrira une de ses plus belles sonates. En toile de fond, la condition des Noirs et les bouleversements issus des Lumières.

Né en 1941 en République centraficaine, réfugié aux Etats-Unis, Emmanuel Dongala est aujourd'hui professeur de chimie et professeur de littérature africaine francophone dans le Massachusetts.
Il a reçu le 2 novembre 2010 le prix Virilo 2010 et le prix Ahmadou-Kourouma en 2011 pour son roman Photo de groupe au bord du fleuve paru chez Actes Sud.

En raison d’une brouille, Beethoven dédia à Kreutzer sa célèbre sonate n°9, initialement destinée à George Bridgetower. Mais Kreutzer refusa de l’interpréter, la jugeant inintelligible pour le public, ou peut-être trop osée, s’agissant d’un véritable corps à corps sensuel entre deux instruments, le piano et le violon qui ne manqua pas de susciter, à l’époque, quelques émois.
La sonate a été créée en 1803 par Bridgewater, accompagné par Beethoven au piano.


La partition violonistique en est extrêmement difficile. Ci-après, l’interprétation de Wilhem Kempff (piano) et Yehudi Menuhin (violon) : https://www.youtube.com/watch?v=v0HOLRiKZkE

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