mardi 28 février 2017

L'enfant qui mesurait le monde



L’enfant qui mesurait le monde

Metin Arditi


Un hymne à La Grèce d’hier et d’aujourd’hui.




À Kalamaki, île grecque dévastée par la crise, trois personnages vivent l'un près de l'autre, chacun perdu au fond de sa solitude. Le petit Yannis, muré dans son silence, mesure mille choses, compare les chiffres à ceux de la veille et calcule l'ordre du monde. Maraki, sa mère, se lève aux aurores et gagne sa vie en pêchant à la palangre. Eliot, architecte retraité qui a perdu sa fille, poursuit l'étude qu'elle avait entreprise, parcourt la Grèce à la recherche du Nombre d'Or, raconte à Yannis les grands mythes de l'Antiquité, la vie des dieux, leurs passions et leurs forfaits... Un projet d'hôtel va mettre la population en émoi. Ne vaudrait-il pas mieux construire une école, sorte de phalanstère qui réunirait de brillants sujets et les préparerait à diriger le monde ? Alors que l'île s'interroge, d'autres rapports se dessinent entre ces trois personnages, grâce à l'amitié bouleversante qui s'installe entre l'enfant autiste et l'homme vieillissant. Prix Albert Bichot 2016

Écrivain suisse francophone d’origine turque, né à Ankara et vivant à Genève, Metin Arditi, est l’auteur de nombreux romans, récits et essais et s’est vu attribuer plusieurs prix. Dans la plupart de ses oeuvres, il traite de la difficulté de la filiation, de la solitude et de l’exil.


En petits chapitres clairs, l’auteur nous plonge dans le quotidien de Grecs d’aujourd’hui avec un réalisme poétique qui donne une vibration particulière aux histoires et aux décors : Maraki poursuit la pêche ancestrale à la palangre, Eliot dessine des projets, Yannis progressivement se met à communiquer, les Kalamakiotes vivent sous nos yeux avec les soucis que le temps présent attise : la crise, certes, les ambitions des uns, le passéisme des autres, la beauté d’une île à préserver contre les atteintes modernes…
Le lecteur d’emblée se sent en terre de connaissance, comment résister à ces beautés, à ces gens qui peinent et le disent avec conviction ? Comment ignorer ce que la politique commune a pu générer de failles et de pressions ?
Les personnages attachants, les thèmes d’actualité, l’écriture déliée font que ce roman se lit avec enthousiasme : on garde de la lecture ces séquences poétiques où l’architecte converse avec sa fille morte par l’entremise de l’ordinateur où elle consignait ses recherches sur les théâtres antiques ; où l’enfant et son père d’adoption s’amusent et s’apprivoisent par le biais de dessins. Sans oublier les confidences d’un pope, qui n’a jamais oublié de réserver, à l’insu de toutes et de tous, du temps à son amant.
L’auteur sait, ô combien, mener son intrigue, ménager des plages plus aérées et un suspense de bon aloi, pour nous mener à une réflexion assez profonde sur les liens filiaux et les réseaux d’affection dans un monde qui ne pourrait être au pire qu’un vase clos, mais on le sait, la parole libère et l’enfance parfois offre des miracles. (Philippe Leuckx)


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lundi 27 février 2017

Sur les chemins noirs



Sur les chemins noirs

Sylvain Tesson



Pendant des années, il a parcouru la planète, fait le tour du monde en bicyclette, traversé l’Himalaya à pied, les steppes d’Asie centrale à cheval, relié Moscou à Paris en side-car…





On racontait qu’il arrivait chez ses amis par la fenêtre, après avoir escaladé la façade de leur maison. Surnommé ‘le prince des chats’, il escaladait les toitures, la flèche des cathédrales, le clocher des églises…
En 2014 : Sylvain Tesson tombe du toit d’un immeuble. Il est transporté à l’hôpital - où il restera plusieurs mois – et placé en coma artificiel.
Il se fait alors une promesse : s’il remarche, il traversera, à pied, la France.

"Quand vous avez vécu un accident où il n'était pas absolument certain que vous puissiez remarcher, il semble que vous avez contracté une dette à l'égard de la chance que vous avez eue, à l'égard de la médecine. Et il m'a semblé que cette dette, je pouvais la payer en faisant cette marche (...)

Dans ce récit autobiographique, il explique la nécessité d’un long silence intérieur et réparateur :
"Ça ne veut pas du tout dire qu'on s'extrait du monde…
De temps en temps, il est bon de se plonger dans des épisodes de silence, de solitude, de calme…"
Mais cette traversée solitaire sera également émaillée de rencontres dont cet homme tombé, comme lui, d’un toit.
«Il m'aura fallu courir le monde et tomber d'un toit pour saisir que je disposais là, sous mes yeux, dans un pays si proche dont j'ignorais les replis, d'un réseau de chemins campagnards ouverts sur le mystère, baignés de pur silence, miraculeusement vides.
La vie me laissait une chance, il était donc grand temps de traverser la France à pied sur mes chemins noirs.
Là, personne ne vous indique ni comment vous tenir, ni quoi penser, ni même la direction à prendre.»
Sylvain Tesson.




dimanche 26 février 2017

Chaque jour 1 livre


Chaque jour de semaine 1 livre


Visuel, présentation, auteur(e), achat en deux clics







Le samedi,  annonce d'un salon du livre pour la semaine suivante.

Classique, nouvelle parution, coup de cœur, auto-édité, BD, polar...


samedi 25 février 2017

Salon du livre Sang pour sang polar (38)



Salon du livre de Saint-Chef (38)

Samedi 4 mars 2017



Sang pour sang polar.




Spectacle, conférence, lectures…

De nombreux auteurs en dédicace dont l’ex-commissaire Michel NEYRET, auteur de "Flic" et Pierre POUCHAIRET, lauréat du "Prix du Quai des Orfèvres 2017" pour son roman "Mortels trafics"

« Saint-Chef, village heureux : j’aime ce pays et ses habitants […] Blotti dans ses collines, c’est le lieu de recueillement, de la méditation, de la sérénité. » Frédéric DARD
(spectacle à 13 heures en hommage à Frédéric Dard)

Conférence de Julie Subirana (médecin, auteure de « Les enfants indigo – Une enquête au cœur du pouvoir des plantes ») à 15 heures

Se rendre au salon : Ecole du Bourg, Saint-Chef (38890) samedi 4 mars de 10 à heures à 19 heures.