Les cygnes de la 5ème avenue
Mélanie Benjamin
Traduit de l’américain par Christel Gaillard
Avec sa silhouette svelte et ses beaux yeux noirs, Babe Paley est la plus recherchée des « cygnes de la Cinquième Avenue »
Elles
s’appelaient Babe Paley, Slim Hayward, Gloria Guinness, Pamela Churchill, Lee
Radziwill, CZ Guest, Marella Agnelli…, toutes membres de la très grande
bourgeoisie new-yorkaise, somptueusement mariées, fardées, parées, et Truman
Capote était tout ensemble leur bouffon et leur confident. Jusqu’au matin du 17
octobre 1975 où parut, dans Esquire, « La Côte basque », une fiction
brève, crue et ravageuse dans laquelle l’auteur de De sang-froid livrait
au grand jour les aveux les plus intimes et les secrets les plus scabreux de
ses amies, de leurs couples. La nouvelle est l’un des trois chapitres connus de
Prières exaucées, le fameux roman proustien que Capote n’acheva jamais.
Et ce jour d’octobre 1975 – date du suicide social, et peut-être, plus
profondément, moral et littéraire, de l’écrivain – est au cœur de la fiction
terriblement délectable et efficace que Melanie Benjamin consacre à ces
événements.
C’est
sur l’amitié fusionnelle qu’entretenaient Capote et la divine Babe Paley – et
le vertigineux sentiment de trahison qu’ils éprouvèrent l’un et l’autre quand
ce lien fut consumé – que se concentre particulièrement Melanie Benjamin, avec
une pertinence psychologique qui confère à son prenant roman documentaire
l’aura de la tragédie.
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