La maison andalouse
Waciny Laredj traduit par Marcel Bois.
Où Waciny Laredj signe son roman le plus ambitieux.
Mourad
Basta est le dernier descendant d’un morisque, Sid Ahmed ben Khalil, dit
Galileo el Rojo, qui s’est réfugié à Alger au xvie siècle après avoir
miraculeusement échappé à la mort. Mourad se bat pour conserver la propriété de
la maison construite par son aïeul et que des promoteurs immobiliers véreux
veulent démolir afin d’ériger une tour. Pour se défendre contre eux, et contre
la municipalité qui leur est dévouée, il n’a d’autres armes que sa
détermination et l’amitié d’une jeune femme, Massika, comme lui d’origine
morisque, qui a retrouvé par hasard le vieux manuscrit perdu et dispersé où
Ahmed ben Khalil avait consigné son histoire et celle de sa femme, la marrane
Soltana, en mémoire de laquelle il avait édifié à Alger une maison sur le
modèle andalou.
Puis on découvrira les vicissitudes des occupants successifs de la maison, des corsaires turcs aux trafiquants de drogues locaux, en passant par l’administration coloniale, qui y a installé la première mairie française d’Alger. Mais c’est bien la vie de Mourad Basta et ses démêlés avec la nouvelle classe dominante, sans foi ni loi, qui nous guide de bout en bout. Son récit incarne les cinq derniers siècles d’histoire de son pays. De même que “la maison andalouse” est une métaphore de l’Algérie, et sans doute de l’ensemble du monde arabe, ravagé par le despotisme politique, le capitalisme sauvage et le fanatisme religieux.
Puis on découvrira les vicissitudes des occupants successifs de la maison, des corsaires turcs aux trafiquants de drogues locaux, en passant par l’administration coloniale, qui y a installé la première mairie française d’Alger. Mais c’est bien la vie de Mourad Basta et ses démêlés avec la nouvelle classe dominante, sans foi ni loi, qui nous guide de bout en bout. Son récit incarne les cinq derniers siècles d’histoire de son pays. De même que “la maison andalouse” est une métaphore de l’Algérie, et sans doute de l’ensemble du monde arabe, ravagé par le despotisme politique, le capitalisme sauvage et le fanatisme religieux.
Né
à Tlemcen en 1954, Waciny Laredj a été professeur de littérature moderne à
l’université d’Alger jusqu’en 1994. Il vit actuellement à Paris, où il enseigne
à l’université de Paris-III-Sorbonne Nouvelle. Il est l’auteur d’une dizaine de
romans en langue arabe, dont Fleurs d’amandier (éd. Actes Sud, 2001), traduit
en français, et Les Balcons de la mer du Nord (éd. Actes Sud).
La littérature
algérienne est traversée par le français, l’arabe et la langue berbère qui
s’appuie sur l’oralité. Toute approche ne prenant pas en compte cette diversité
demeure limitée mais cette richesse n’a pas été pleinement assumée car la
littérature algérienne reste unie par son "algérianité". La
guerre continue de hanter la littérature algérienne. L’histoire est revisitée à
travers des romans comme Nuits de Strasbourg d’Assia Djebbar, Le Serment des
barbares de Boualem Sansal ou Calamus de Merzac Bagtache. D’autres thèmes, plus
liés au présent, sont venus s’ajouter, comme l’injustice, la violence, l’amour
avec, par exemple, La Vie à l’endroit de Rachid Boudjedra ou Fetwa de Brahim
Saadi.
Waciny
Laredj
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