lundi 13 février 2017

Petit pays



Petit pays

Gaël Faye



Un enchantement malgré le sujet, grave ; un livre empli de parfums, de sons, d’images, de sensations et de lumières. Prix Fnac et prix Goncourt des lycéens 2016.


Le texte exalte discrètement, le goût du jus de mangue qui coule « sur le menton, les joues, les bras, les vêtements, les pieds », une lumière aveuglante sur le lac Tanganyika ou quelques notes d’une chanson.
La mémoire d’un petit garçon, une enfance tranquille et heureuse au Burundi au tournant des années 1990, une maison agréable, des domestiques, des copains en pagaille. 

« L’année de mes 8 ans, la guerre avait éclaté au Rwanda. C’était au tout début de mon CM2. »
. « La guerre, sans qu’on lui demande, se charge toujours de vous trouver un ennemi. »

L’homme qu’est devenu ce petit garçon, vingt ans plus tard, raconte.
« Je pensais être exilé de mon pays. En revenant sur les traces de mon passé, j’ai compris que je l’étais de mon enfance. Ce qui me paraît bien plus cruel encore »
La chronique de Michel Abescat (Télérama) :

Acheter le livre (18€) :

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